'Appel à l'amour'
Cet ouvrage a été écrit par Anthony DE MELLO (1931-1987), un grand maître spirituel de notre temps.
En voici la première idée.
L'auteur nous invite à comparer deux sortes de sentiments : ceux ressentis quand on fait notre éloge, quand on nous approuve, nous accepte, nous applaudit et ceux qui surgissent devant le spectacle du lever ou du coucher du soleil, ou de la nature en général,...
Les premiers sont des sentiments terrestres, qui naissent de l'autoglorification, de l'autopromotion, ne sont pas naturels, sont inventés par notre société et notre culture pour rendre les êtres humains productifs et contrôlables, qui sont destinés à produire des sensations, une exaltation et un sentiment de vide, un désir d'attirer l'attention, de recueillir l'approbation, la gloire, la popularité, le succès ou le pouvoir.
Les seconds sont des sentiments de l'âme, qui naissent de l'accomplissement, de la plénitude, comme quand nous contemplons le spectacle de la nature, nous apprécions vraiment notre travail, nous sommes en compagnie d'un ami,... et qui nous fournissent "nourriture" et bonheur.
Pratiquement tout le monde est sous le contrôle de ces sentiments terrestres, consciemment ou inconsciemment : en essayant de gagner le monde, les gens perdent leur âme.
Voici une deuxième idée de l'ouvrage Appel à l'amour.
Quelles sont les causes de nos malheurs ? Ce sont les fausses croyances qui déforment notre vision du monde et de nous-mêmes; elles sont dues à notre conditionnement, auquel il nous est très difficile d'échapper, car il est inconscient.
"Il est impossible d'être heureux tant que nous ne posséderons pas les choses qui nous font envie, considérées comme précieuses." Faux, car on se concentre sur ce qu'on n'a pas au lieu de se concentrer sur ce que l'on a.
"Le bonheur est dans le futur." Faux, car on est heureux dès maintenant sans le savoir.
"Je serai heureux quand j'aurai amélioré ma situation et transformé mon entourage." Faux, car il s'agit de gaspiller inutilement son énergie pour changer le monde et cela ne rend pas heureux. Trouver le bonheur dans le monde est impossible, il dépend des pensées dans notre tête.
"Si tous nos désirs étaient satisfaits, nous serions heureux." Faux, car ces désirs et attachements rendent tendus, anxieux,... Cela procure au mieux des éclairs de plaisir et d'exaltation, ce qui est tout à fait différent du bonheur.
Le bonheur est de comprendre le malheur, les fausses croyances. Les gens n'ont pas l'habitude de reconnaître ces idées comme fausses ou comme croyances; de plus, ils ont peur de perdre ce qu'ils connaissent. Il n'est pas utile de se débarrasser trop violemment de ces fausses croyances, car on s'y attache encore plus fort. Par contre, il est utile de prendre conscience de ce cauchemar exaltant mais attristant.
(A suivre, dans l'oeuvre d'Anthony DE MELLO ou sur le groupe Google Anthony DE MELLO).
En voici la première idée.
L'auteur nous invite à comparer deux sortes de sentiments : ceux ressentis quand on fait notre éloge, quand on nous approuve, nous accepte, nous applaudit et ceux qui surgissent devant le spectacle du lever ou du coucher du soleil, ou de la nature en général,...
Les premiers sont des sentiments terrestres, qui naissent de l'autoglorification, de l'autopromotion, ne sont pas naturels, sont inventés par notre société et notre culture pour rendre les êtres humains productifs et contrôlables, qui sont destinés à produire des sensations, une exaltation et un sentiment de vide, un désir d'attirer l'attention, de recueillir l'approbation, la gloire, la popularité, le succès ou le pouvoir.
Les seconds sont des sentiments de l'âme, qui naissent de l'accomplissement, de la plénitude, comme quand nous contemplons le spectacle de la nature, nous apprécions vraiment notre travail, nous sommes en compagnie d'un ami,... et qui nous fournissent "nourriture" et bonheur.
Pratiquement tout le monde est sous le contrôle de ces sentiments terrestres, consciemment ou inconsciemment : en essayant de gagner le monde, les gens perdent leur âme.
Voici une deuxième idée de l'ouvrage Appel à l'amour.
Quelles sont les causes de nos malheurs ? Ce sont les fausses croyances qui déforment notre vision du monde et de nous-mêmes; elles sont dues à notre conditionnement, auquel il nous est très difficile d'échapper, car il est inconscient.
"Il est impossible d'être heureux tant que nous ne posséderons pas les choses qui nous font envie, considérées comme précieuses." Faux, car on se concentre sur ce qu'on n'a pas au lieu de se concentrer sur ce que l'on a.
"Le bonheur est dans le futur." Faux, car on est heureux dès maintenant sans le savoir.
"Je serai heureux quand j'aurai amélioré ma situation et transformé mon entourage." Faux, car il s'agit de gaspiller inutilement son énergie pour changer le monde et cela ne rend pas heureux. Trouver le bonheur dans le monde est impossible, il dépend des pensées dans notre tête.
"Si tous nos désirs étaient satisfaits, nous serions heureux." Faux, car ces désirs et attachements rendent tendus, anxieux,... Cela procure au mieux des éclairs de plaisir et d'exaltation, ce qui est tout à fait différent du bonheur.
Le bonheur est de comprendre le malheur, les fausses croyances. Les gens n'ont pas l'habitude de reconnaître ces idées comme fausses ou comme croyances; de plus, ils ont peur de perdre ce qu'ils connaissent. Il n'est pas utile de se débarrasser trop violemment de ces fausses croyances, car on s'y attache encore plus fort. Par contre, il est utile de prendre conscience de ce cauchemar exaltant mais attristant.
(A suivre, dans l'oeuvre d'Anthony DE MELLO ou sur le groupe Google Anthony DE MELLO).